Dans La Voix du Nord...

Publié le par Francis CAMPAGNE

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Hazebrouck : les confidences de Bernard Copin, révélation du cru 2015 de l'Orphéon

Après trente représentations et autant de salles combles, la troupe de l’Orphéon tire sa révérence pour cette année. Si tous les comédiens ont participé au succès, l’édition 2015 restera marquée par l’incroyable performance de Bernard Copin, notamment lors du final du spectacle.


Comment avez-vous découvert l’Orphéon ?

« J’étais au lycée à Hazebrouck, mes parents sont allés voir le spectacle et m’ont ramené le DVD. J’ai tout de suite su que le voulais faire partie de cette troupe. Je faisais déjà du théâtre au lycée et je me suis inscrit aux cours de Rodolphe Pillisser et je lui ai dit que je voulais entrer dans la troupe.

Il m’a dit que ça prendrait plusieurs années. J’ai commencé par faire la poursuite, c’est-à-dire les lumières, pendant trois ans. Ça m’a permis d’apprendre qu’il ne faut pas seulement des gens sur scène. En 2009, il manquait plusieurs comédiens masculins qui ne pouvaient pas participer, j’ai essayé de chanter, on m’a dit banco . »

Vous avez commencé par le théâtre, que vous apporte le chant ?

« Je me souviendrais toujours de ma première chanson, j’arrivais en moto. J’ai ressenti beaucoup de stress mais une fois sur scène, tout s’envole, ça fait un bien fou et c’est pour ça que je veux le faire aussi longtemps que possible.

La scène, c’est vraiment l’endroit où je me sens le mieux. Quand je chante, je mets mes tripes, je donne de l’émotion. Avec la comédie, je fais rire, je permets aux gens de tout oublier. J’ai besoin de la scène pour me sentir bien dans ma vie professionnelle, comme d’autres font du sport. Même si, je ne vais pas mentir, c’est très fatigant de gérer les deux. »

Comment avez-vous été choisi pour chanter « Bohemian Rhapsody » en final du spectacle ?

« On avait tous la pétoche quand Alain et Rodolphe nous ont annoncé qu’on allait chanter ça. Pendant les répétitions, tout le monde faisait les voix et le micro circulait pour ceux qui voulaient essayer la partie principale. Je n’avais pas osé et François Tourneur m’a dit de prendre le micro. J’ai essayé et ensuite à chaque répet’, je faisais cette voix, c’est devenu naturel. »

Sur scène, comment vivez-vous ce moment particulier ?

« À la répétition générale du vendredi, on n’a pas réussi à la faire, on a recommencé trois fois ! Le samedi, Rodolphe nous a encouragés et on l’a fait, ce qui nous a rassurés pour la première du dimanche.

Au fil des représentations, j’avais moins peur mais il faut quand même garder le même niveau d’émotion et de concentration, je ne voulais pas trop prendre confiance pour ne pas me planter. Juste avant d’entrer sur scène, on se sert la main très fort avec Mariette Lerouge, je ferme les yeux, on se met dans notre bulle. Quand on fait cette chanson, il y a quelque chose de palpable dans l’air, une union avec la troupe. Je n’aurais jamais pu le faire seul sur scène, j’ai besoin de sentir la troupe autour de moi. »

BIO EXPRESS

Âgé de 24 ans, Bernard Copin vit et travaille à Saint-Amand-les-Eaux dans le contrôle qualité de vaccins. Il a grandi à Zuytpeene où ses parents habitent. Il a fréquenté le collège de Cassel, puis le lycée des Flandres.

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